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     Le sens étymologique d'Herleville est incertain ; la source est soit HERUS, signifiant maître, soit HERA, désignant une habitation avec un seul jardin au milieu de terres incultes. Son nom viendrait donc de " HERI VILLA " la métairie du maître.

    Mais le village a une origine préhistorique comme le prouve l'existence d'un important urbanisme souterrain.

    Les cavernes d'Herleville ont servi d'habitations à un clan. Chambres et couloirs ont été creusés dans la craie avec des outils en silex. D'ailleurs, en 1883, d'innombrables instruments et armes de silex, brisés pour la plupart, ont été trouvés aux alentours des ces " maisons souterraines " qui sont incontestablement d'origine néolithique.

    Cette étude appelle quelques commentaires. Le réseau souterrain existe toujours, plus ou moins en bon état. Il a subi de gros dommages lors de la 1ère guerre mondiale, car utilisé de façon intensive par les soldats français comme abris. Il a été possible de le constater lors d'effondrements de terrain, permettant ainsi des explorations limitées. Des habitants dignes de foi assurent qu'en 1914, existait une " popote " dans la crypte de l'église. Le réseau souterrain était d'une telle importance qu'il permettait l'acheminement du ravitaillement jusqu'aux tranchées de Framerville, distantes de 3km.

    Des graffitis et des équipements divers attestent de l'occupation des lieux pendant la 1ère guerre. Chaque période de l'histoire a laissé des traces. Au lieudit " La voie Bouchère " subsiste les vestiges encore apparents, d'une villa gallo-romaine, dont l'existence est sans doute à l'origine du nom du village.

    L'emplacement est cité par M. Roger Agache qui l'a repéré lors des ses remarquables recherches en archéologie aérienne.

    En 1869, l'Abbé POIRE découvrit un cimetière mérovingien, à l'ouest du territoire, au lieudit " Les monts de RAINECOURT ".

    Outre les nombreux sarcophages, il y a recueilli des vases en verre, des boucles de ceinturons, des boucliers, des bijoux, des armes et autre objets.

    D'après l'Abbé DECAGNY, historien et membre titulaire de la Sté des Antiquaires de Picardie, dans un ouvrage paru en 1844, réactualisé en 1865, Herleville se serait établi à une époque plus récente, sur un nouveau fief rapproché de celui plus ancien, appelé MAZURE.

    La partie septentrionale de ce pays, celle qui est la plus voisine de l'église, porte encore aujourd'hui le nom de MAZURE.

    Le seul titre ou il soit fait mention de Herleville ne remonte point au-delà de 1214. A cette date, le dénombrement mentionne le Arnulfus de HERLEVILLE, qui devait l'hommage au puissant Gille de MARQUAIS.

    En 1431, Tassert de HERLEVILLE, était gouverneur de la ville de ROYE, dont le sceau était un chevron de 4 pièces, au franc canton d'Hermines.

    Durant le XVème siècle, le village a du subir le sort de la plupart des villages du Santerre qui furent incendiés par les armées du duc de BOURGOGNE.

    Au XVIème siècle, Jean de BAYNAST, capitaine au régiment de LANNOY, s'intitule seigneur de MAZURE, NIEULLE, HERLEVILLE et autres lieux.

    En 1536, FRANCOIS Ier lui accorde les terres de Le FORET et GUILLEMONT pour s'être vertueusement employé et servi au siège de PERONNE et autres actions.

    Ses armes étaient 3 barres sur un chevron fasces de gueule sur fond d'or.

    On trouve ensuite comme seigneurs d'HERLEVILLE : Louis de BROUILLY, chevalier, auquel Jacques de BELLOY constitue une rente perpétuelle (1592) et Antoine de BROUILLY, chevalier, capitaine d'une compagnie au régiment des gardes du roi en 1671.

    Le domaine d'HERLEVILLE passe ensuite dans les possessions des châtelains de FRAMERVILLE, village voisin.

 

 

 L'église avant destruction

 L'église au XVIIIème siècle.

 

   

     Le XVIIIème siècle correspond à une période pendant laquelle la décoration de l'église est considérablement enrichie. En effet, la paroisse a alors pour curé l'abbé Loisel, riche et pieux ecclésiastique, qui consacra la plus grande partie de sa fortune à l'église d'Herleville.

     L'église, vocable Saint Aubin, se distingue alors par l'élégance de son architecture et la richesse de sa décoration. L'abside et le choeur proviennent de la belle période gothique. Les statues, les voûtes, les pendentifs renfermant les 4 évangélistes et autres saints, sont d'un travail exquis.

 

 

 

 

 

   

    La nef, elle, date de 1728 et est l'oeuvre de Pierre et Jacques Lesturgie. Elle est une construction fort remarquable par ses belles voûtes et ses colonnes élégantes d'ordre ionique.

    Le mobilier et les décorations sont, eux aussi, d'une grande beauté. Citons le maître-autel tout en marbre avec son haut retable à pilastres corinthiens encadrant un grand tableau sur toile représentant l'Ascension; l'autel de la Vierge avec son retable en bois sculpté de forme originale; les statues de Saint Aubin, de la Vierge à l'Enfant et de Saint Sébastien; citons encore un Ecce Homo du XVIIème siècle.

 

Intérieur de l'église avant destruction 

L'église au XVIIIème siècle.

 

 

 

 

 

Chaire datant du XVIIIème siècle

Chaire datant du XVIIIème siècle

 

  

    Le véritable chef d'oeuvre de cette église de campagne est sa monumentale chaire en chêne sculptée. Elle est dû au ciseau de 2 habiles ouvriers de Seclin, près de Lille. Ses éléments décoratifs dits Louis XV s'allient de façon singulière avec ceux qui ont pris le nom de Louis XVI. La cuve est ornée de bas relief représentant le patron de la paroisse, Saint Aubin, prêchant, le Père Eternel, la Tentation de Jésus dans le désert et la Samaritaine. Elle coûta 2400 livres auxquelles s'ajouta une gratification de 300 livres par l'abbé Loisel.

 

 

 

 

 

     Aucun élément de grande importance n'est à signaler durant le XIXème siècle, si ce n'est qu'Herleville a beaucoup souffert pendant la guerre de 1870. Un officier prussien ayant été tué par un franc-tireur, de nombreuses réquisitions ont été faites sur les habitants. L'instituteur de l'époque, M. Coquelle, rapporte que le maire, François Houpin, a montré une conduite digne d'éloges.

    La Première Guerre mondiale eut pour effet direct la destruction complète d'Herleville. Le bombardement du 25 septembre 1914, lors des terribles combats de la Somme a détruit le clocher, la toiture, et incendié une partie du mobilier de l'église dont la maçonnerie est restée à peu près intacte.

     Aux lendemains de la Bataille de la Marne, les armées cherchent à avancer en dépassant les positions conquises. Il en résulte une course de vitesse qui se prolongera jusqu'à la Mer du Nord. C'est durant cette période appelée "Course à la Mer ", et qui dura de septembre à décembre 1914, qu'Herleville fut le théâtre de terribles combats.

     Les régiments composant les 55eme et 560me brigades sont dirigés dans le secteur d'Herleville à la fin de septembre 1914. Ce sont notamment les 22ème, 30ème et 99 régiments d'infanterie qui prennent part à l'attaque d'Herleville et Foucaucourt du 24 au 26 septembre. L'Historique du 30ème R.I. relate l'attaque d'Herleville dans les termes suivants: "L 'attaque se déclenche dans 1 'après-midi: les deux Bataillons, en tirailleurs, chantant la Marseillaise, se portent à l'assaut du village, entraînés par les clairons sonnant la charge. Les pertes cruelles pourtant - n 'arrêtent pas l'élan des assaillants. Un dur combat s 'engage. Les Allemands, abrités derrière les murs de clôture des jardins, résistent par le feu d'une manière extraordinairement violente, et le combat se terminera victorieusement au cours de la nuit, où nous occupons et organisons le village. Pendant ce temps, le 1 Bataillon, engagé face à Foucaucourt, subit de telles pertes que les rares survivants sont versés aux deux autres Bataillons. " Durant les trente-six heures de combat, le 3ème R.I. a perdu 840 hommes, dont le commandant Cavard, les capitaines Meffre et Mangin, les sous-lieutenants Chaussier, Bossu, Emperaire et Blanchon. L'Historique du 99ème R.I. ne diffère pas: " le régiment, engagé à Herleville le 25 septembre, progresse quelque peu, mais ne tarde pas à se heurter à un ennemi solidement installé dans des tranchées profondes et bien dissimulées, qui par des tirs bien ajustés nous occasionnera des pertes sérieuses, dont le lieutenant-colonel Arbey, commandant le régiment, le capitaine Furtin, commandant de bataillon, les lieutenants de Ville de Travernay, Roumenteau, Robin, commandants de compagnies, tués tous bravement en tête de leur unité, et brisera nos attaques. Plusieurs fois, dans un élan magnifique, le 99ème R.I. essayera de culbuter les Allemands à Foucaucourt, à Dompierre, à Fontaine-lès-cappy, plusieurs fois il sera arrêté. " C'est aussi ce 25 septembre qu'est tué, par un éclat d'obus, le colonel Rabier, commandant la 55ème brigade, dont la tombe est située aux abords du village. A la suite de la prise d'Herleville par les Français, le village sera organisé pour devenir un centre de résistance fermé, important point d'appui situé à quelques centaines de mètres des premières lignes face au Bois Etoilé (de son nom vrai nom Bois à Fame) avec pour mission de tenir jusqu'à l'arrivée des réserves.

Le 20 juillet 1916, au cours de la Bataille de la Somme, une offensive est lancée depuis les tranchées d'Herleville sur Vermandovillers, le Bois Etoilé et le Bois Trink (situé sur le territoire de la commune de Soyécourt et aujourd'hui disparu). Ce sont les 208ème et 273ème RI. qui occupent alors Herleville. Cette attaque "fut un brillant succès. Tous les objectifs atteints, 950 prisonniers, un important matériel capturé; tel fut le résultat de cette victorieuse attaque ". (Extrait de l'Historique du 208ème R.I.).

En 1918 les obus ont achevé d'anéantir le choeur, les voûtes de la nef et du bas-côté Nord.

 

 

L'église avant guerre

L'église avant guerre

 

 

L'église après guerre

L'église après guerre

 

 

 

 

 

     Ce sont des soldats australiens qui le libérèrent en août 1918 comme les villages avoisinants. Lihons fut pris le 11 août 1918 par la 3e Brigade et, d'après les rapport de l'époque, ce fut une belle victoire sur l'envahisseur.

    Une semaine plus tard, le 18 août, la 6e Brigade de la seconde Division Australienne attaque dans la direction d'Herleville. L'essentiel de la bataille ne se disputera pas avant le 23 août, date à laquelle la 32e division britannique avance et prend Herleville pendant que la 1ere division australienne avance d'environ 3 km sur le front et dans la vallée. Durant cette avance les australiens prendront la partie Sud du bois Saint Martin d'où ils enlevèrent les positions ennemies, il en fut de même dans la totalité du bois Saint Denis (ou bois Oubron) que nos alliés prirent peu après. Là, ils établissent un campement dans une carrière de craie au petit matin, il est 5h10. Les allemands ne cessent de faire feu sur eux mais rapidement le caporal Spreadborough et un soldat les encerclent et, après 5 coups de fusil, les huit allemands dont un officier se rendent. La bataille est acharnée et très difficile, vers 6 h deux chars d'assaut arrivent pour aider les australiens, il faut deux conducteurs volontaires pour faire face à l'ennemi, ce sera les soldats David Owen et Robert Kemp, lui qui fit capituler une heure plus tôt les huit allemands avec le caporal Spreadborough. Kemp s'illustrera encore fort héroïquement en détruisant un poste ennemi, et en faisant 3 prisonniers.

    Pendant ce temps, au bois Saint Martin, l'artillerie alliée fait barrage et le 5e bataillon renforcé par le flanc droit du 6e avance jusqu'à la lisière du bois. A partir de ce moment, il est entre 5h30 et 6h, auront lieu les plus terribles affrontements, c'est mètre par mètre que les australiens reprennent notre territoire laissant derrière eux à chaque fois plus de morts dont le sergent Woodnorth et le lieutenant Gaston et nombre de soldats dont on ne connait pas l'identité. Alors que les bataillons australiens prenaient les bois d'Herleville et détruisaient un hôpital, un bataillon d'écossais prenait le village. Le lieutenant Donovan Joynt du 8e bataillon sera décoré de la Victoria Cross pour avoir mis l'ennemi en déroute.

    Le 6e bataillon aura livré la bataille des bois d'Herleville (The Herleville Wood Battle) avec 16 officiers et 417 soldats. "il se sera très bien battu et aura, en seulement quelques jours, fait 900 prisonniers dont 20 officiers, pris 4 canons, 60 mitrailleuses et 20 mines." Le sergent Roy Snibson se souvenant des batailles d'août 1918 dira "Le bois d'Herleville aura été pris difficilement. Les seules choses droites de la forêt après le pilonnage étaient quelques souches d'arbres plantées hors du sol où les Boches avaient leurs tranchées." La bataille d'Herleville a été la dernière livrée par le 6e bataillon australien commandé par le colonel Daly qui, mort le 13 avril 1918, ne la dirigea pas.

    C'est le capitaine Donovan Joynt qui avait pris le commandement.

 

 

 

 

 

 

Intérieur de l'église avant 14

Intérieur de l'église avant guerre

 

 

Intérieur de l'église après 14

Intérieur de l'église après guerre

 

 

 

 

Grande Rue avant guerre

Grande Rue avant guerre

 

 

Grande Rue après guerre

Grande Rue après guerre

 

 

 

 

     L'essentiel de l'entre-deux-guerres sera consacré à la reconstruction du village. La reconstruction de l'église, dont quelques murs sont restés debout, sera achevée en 1929.

    Comme dans la totalité des villages de France on voit apparaître les monuments aux morts dédiés à la mémoire de nos soldats tombés au champ d'Honneur.

 

 

 

 

 

 Monument aux Morts

Monument aux Morts

 

 

 

 

La seconde guerre mondiale Campagne de France - Mai - Juin - 1940

 

 

      Le 41ème Régiment d'Infanterie d'origine bretonne, dépendant de la 19ième DI, arrive dans le Santerre le 23 mai 1940. Le 2ième bataillon commandé par le Capitaine THOURON occupe Herleville, face au Nord, et défendu jusqu'à présent par le 31ième R.T.A. (régiment de tirailleurs algériens) de la 7ème D.I.NA., dans la nuit du 1er au 2 juin.

      L’offensive allemande a lieu le 5 juin violente le bombardement par l’aviation et l’artillerie allemande est terrible. Les chars allemands foncent dans la plaine vers le Sud, puis encerclent les villages constitués en autant de points d’appui. Le 41ième tient magnifiquement et inflige de lourdes pertes à l’ennemi.

Extrait du journal de marche du sous-lieutenant PINEL, commandant la section installée dans la ferme GODIER. : « …Les 77 pleuvent toujours. Les avions de reconnaissance allemands passent sans cesse au dessus de nous. Je n’ai pas vu un avion français depuis le début des hostilités. La belle ferme ou nous étions en position n’est plus qu’un amas de pierres et de terre. Nos chevaux sont blessés dans l’écurie. Nous n’avons aucun ravitaillement. Nous avons infligé de fortes pertes aux Allemands. Nul doute qu’ils vont contre-attaquer. Le soir approche. Ils ont reçu des renforts et nous attaquent au lance-flamme. J’ai la barbe grillée et sent le cochon grillé à plein nez. La nuit est troublée maintenant. Les blessés allemands crient toute la nuit. Nous ne pouvons les secourir car nous savons ce qui nous attend. Au petit jour, nouvelle attaque. On les distingue mal. On va ouvrir le feu, mais on entend parler français «  Ne tirez pas les gars, nous sommes de la 7ième compagnie ». Les allemands les avaient fait avancer devant eux pour attaquer. Ils étaient prisonniers depuis la veille. On a d’abord tiré en l’ai, puis dans le tas. L’attaque est repoussée, mais à quel prix !

     A ma gauche, un obus tombe prés d’un groupe de « voltigeurs ». Leur sergent-chef arrive près de moi me disant : « ils ne nous ont pas eu les vaches, seul le chien a été tué. » Cela barde toujours. Nous n’avons pas mangé depuis 3 jours. Quelques débrouillards ont trouvé du pinard, cela nous soutien malgré tout. Quelques Allemands ont réussi à monter dans le clocher du village et nous tirent dessus avec leurs mitraillettes. Notre canon de 25 a vite fait de descendre le clocher. La nuit vient, il faut redoubler de vigilance. Les blessés crient toujours dans la plaine. Les vaches blessées dans les champs beuglent toute la nuit, c’est épouvantable.

     Au petit jour, nouvelle attaque. Le capitaine THOURON, les lieutenants PRIGENT et RAVOUX veulent se rendre compte du mauvais fonctionnement des postes radio avec le P.C. Un obus tombe prés d’aux. THOURON a le bras droit arraché. RAVOUX, coté droit criblé d’éclats. PRIGENT est tué. Il avait 25 ans et devait se marier sous peu… Dans la nuit un ordre arrive. Il faut se replier immédiatement, nous sommes encerclés parait-il. Nous rassemblons notre matériel et partons avec les chevaux blessés. La 5ième Cie ferme la marche. Il y a eu de la bagarre ou nous passons ; la route est jonchée de casques allemands et français. Ceci se passe le 7 juin. J’ai su par la suite, et de bonne source que le 41ième avait été considéré par l’état-major comme complètement disparu… ».Le 22 juin, l’armistice est signé à Rethondes.

     La Picardie est occupée par les Allemands jusqu’à sa libération par les Américains fin août 1944. Cependant, dans certains endroits, la résistance à l’occupant s’était organisée. Deux prêtres, notamment devaient être arrêtés par la GESTAPO le 19 mai 1944.

     Les abbés Emile LAVALARD, curé de BOUCHOIR et Jean LEBLANC, curé de Framerville, Herleville Vauvillers seront déportés en Allemagne. L’abbé J. LEBLANC devait mourir dans le wagon qui l’emmenait en déportation.

     L’abbé J. LEBLANC était né à ASCQ (Nord) le 1er novembre 1899. Il fit ses études chez les Salésiens, fut déporté une première fois à la fin de la guerre 1914-18. Ordonné prêtre à Amiens le 29 juin 1932, il fut d’abord professeur à St Riquier, puis quittait l’enseignement pour le ministère. Mobilisé comme sergent dans le service de santé, il était aumônier en centre hospitalier du TOUQUET quand arriva la débâcle en 1940. Captif une nouvelle fois, il passe deux années à LUBECK, en Allemagne, comme prisonnier de guerre. En souvenir de son patriotisme, la municipalité baptisait la place publique, en présence de Monseigneur Noyer, évêque d’Amiens du nom de ce prêtre tombé au champ d’honneur. C’était au mois de mai 2002.

 

 

 

 

 

R.F. Guerre 1939-1945 CITATION

 

 

 

Décision n° 82 :

Le secrétaire d'Etat aux Forces Armées "Guerre" Max Lejeune, cite :

A l'ordre du régiment Herleville (Somme).

"Courageux village au tiers détruit pendant la guerre 1939-1945. S'est remis avec foi et ardeur au travail".

Cette citation comporte l'attribution de la croix de Guerre avec Etoile de Bronze.

 

 

 

Fait à Paris, le 11 novembre 1948

Signé : Max Lejeune